Que de gémonies sur les sentes des Géhennes;
Des Ombres altières mugissent dans l’orée,
Et l’obole octroyée au profane nocher,
J’ouïs les geignements des limogés et fredaines.
Noir ichor ruisselant de ma sombre carène,
Je mis pied sur la traîtrise de Ptolémée.
Que de gémonies sur les sentes des Géhennes,
Souffrances de félons, désespoirs débités!
Ô Lumière macabre, porteuse malsaine,
Tes ailes soufflent froidure, pire que Borée!
Ange du Cocyte, chantant dans ta marée,
Un chœur gémis sous le fardeau de ton haleine.
Que de gémonies sur les sentes des Géhennes!
Orphéon Infernal, Anonymous